Qui sont les bénéficiaires du projet Lalankely III ?


  • Zone d’exercice du projet

Spatialement parlant, le projet Lalankely III est mis en œuvre dans la Région Analamanga, au niveau de quatre districts, 27 communes et quatre arrondissements d’Antananarivo Renivohitra pour un total de 222 fokontany bénéficiaires (tableau).

Le projet est surtout présent au niveau des agglomérations des quartiers défavorisés où les infrastructures ne répondent pas au quotidien de la population. En effet, ces zones bénéficiaires ont pour points communs leur impossibilité à répondre aux exigences nécessaires pour assurer l’accessibilité, la sécurité et le bien-être des habitants. Les infrastructures de mobilité sont généralement des ruelles et des voies en terre rouge boueuses, glissantes et inondables surtout en saison de pluie ; des passerelles en bois rudimentaires et fragiles complètent les passages au niveau des zones marécageuses ; des pentes glissantes, dangereuses et favorables aux éboulements ; des escaliers usés par le temps et les intempéries. Les infrastructures et équipements sanitaires (lavoir, borne fontaine et bloc sanitaire) sont également conçus. En effet, le manque et l’inadéquation de ces infrastructures sont favorables aux maladies hydriques au niveau de la population. Le manque d’infrastructures « Vivre ensemble » crée un gap au niveau du développement éducationnel des enfants et des habitants.

  • Catégories de bénéficiaires

Parmi les bénéficiaires directs du projet Lalankely III, nous pouvons citer les élèves, les transporteurs, les travailleurs, les habitants des quartiers avoisinants, et bien évidemment les riverains. En effet, les chantiers se concentrent surtout dans les quartiers populaires, là où les conditions de vie sont encore pénibles. Cependant, pour rejoindre les écoles, les églises, les marchés ou les bureaux administratifs, les ménages sont très souvent amenés à emprunter un chemin peu sécuritaire, glissant et sale.

Avec la mise à niveau de ces infrastructures, les parents peuvent désormais envoyer les tout-petits seuls à l’école sans craindre un accident sur le chemin. Car grâce aux nouvelles infrastructures, leur crainte sont dorénavant apaisée. Les plus âgés, dont la sécurité et le retard sont les plus impactant pour leur quotidien, peuvent se servir des ruelles comme raccourci pour échapper aux congestions des axes principaux. Les trajets deviennent plus courts et contribuent à augmenter le temps consacrer aux activités plus importantes.

Les élèves des collèges et des lycées représentent également une grande partie des passants au niveau de ces zones. La plupart étant à la recherche de raccourci soit pour éviter les retards, soit pour éviter les retours au crépuscule après les cours. Et durant des années, nombreux sont les cas enregistrés de chute et d’accident d’élèves au niveau de ces quartiers.

Les cultivateurs, notamment en zone périphérique des grandes villes, ont un meilleur approvisionnement en eau grâce aux canaux d’évacuation. Les problèmes de drainage d’eau en forte pluie, et les rentrées d’eau en temps secs ne sont plus visibles. Ils peuvent aussi vendre et transporter aisément leur récolte vers les marchés grâce aux ruelles et aux passerelles reliant plusieurs quartiers. Ces infrastructures contribuent, alors, à améliorer les revenus des cultivateurs plus vulnérables.

Outre tous les bénéfices déjà cités, le projet Lalankely III contribue également à améliorer l’accessibilité à l’hygiène et à l’eau potable pour toutes les catégories de bénéficiaires. Les bornes-fontaines, les lavoirs et les blocs sanitaires prévus en deuxième phase du projet auront un impact direct sur la santé des habitants. Quant à la mise en place de bibliothèques, d’espace vert et de terrain de basket, cela encouragera les habitants, notamment les jeunes à se développer dans des activités pratiques et intellectuelles, tout en améliorant le paysage.

Tout compte fait, la réalisation du Projet Lalankely III a apporté une réelle rénovation sur la vie des familles. Désormais, chacun doit être responsable de la sensibilisation des autres dans le respect des nouvelles infrastructures pour qu’elles soient durables et gardées au propre.

Pour les transporteurs, ils peuvent améliorer leurs revenus puisqu’ils peuvent enchaîner les va-et-vient et en sus, augmenter leurs charges. Qu’il s’agisse de marchandises, de matériels ou autres charges bien plus lourdes, les infrastructures peuvent désormais les supporter, bien sûr à la limite indiquée.

Les riverains qui sont les principaux bénéficiaires, jouissent d’une mobilité plus facile et plus large. Les échanges internes et externes sont désormais plus développés. Si autrefois, même se rendre chez l’épicier du coin restait un calvaire, surtout en saison pluvieuse, se rendre vers un autre marché plus grand est désormais possible.




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